Il a cartographié les Balkans, est parti chercher la source du Nil en 1860, a été légèrement diplomate sur la mer Rouge, s’est aventuré jusqu’aux contreforts de l’Himalaya, sur les traces d’Alexandre Le Grand. Guillaume Lejean, né Guillaume Jean en 1824, a passé son adolescence à pérégriner en Bretagne avant de devenir journaliste à Paris, puis cartographe réputé. Mais, touche-à-tout et désordonné, il est mort à 47 ans avant d’avoir eu le temps de terminer la plupart de ses travaux. L’écrivain Guillaume Jan, son presque homonyme, découvre une ribambelle de points communs avec cet aïeul bohémien, rêveur, libre et sauvage.
Journaliste et écrivain, Guillaume Jan passe une partie de sa vie en voyage. Il sillonne longtemps l’Europe en auto-stop, jusqu’en Ukraine ou en Turquie. Ses reportages le mènent en Mongolie, en Afghanistan, en Inde, au Yémen, à Cuba, mais c’est le Congo qu’il fréquente le plus volontiers. Il y a consacré trois récits (Le Baobab de Stanley, Traîne-Savane, Samouraïs dans la brousse). Son dernier livre, Alias Lejean (Stock, 2022), raconte la vie aventureuse de son homonyme Guillaume Jean, dit Lejean, qui a voyagé sur les mêmes routes que lui au XIXème siècle.